vendredi 3 mai 2013

UNE AUTRE JOURNÉE A DUBLIN


La capitale attire, même si ce n’est pas tout à fait l’Irlande de légende. Un matin nous voilà parti en       « dart » (RER local) pour visiter quelques musées dont la bibliothèque du Trinity collège ou l’on conserve religieusement le « book of Kells ».
Kesakoleccha ?

Jadis dans les temps anciens, les quelques 500 000 habitants vivaient le long des côtes ou des rivières dans des villages fortifiés, à cause des groumpfff méchants( entendez les vikings) qui venaient s’amuser un peu… « Tiens on va faire la fête demain, on va faire peur aux Irlandais » disaient ils et hop embarquent sur les drakkars.
Quelques pillages et exactions plus tard s’en retournaient dans leurs pénates, laissant la Mort et la désolation derrière eux.
La vie monastique elle s’organisait autour des moines qui se regroupaient en communauté. Ils aidaient les populations à survivre et vouaient leur Vie à l’étude de la parole de Dieu, et aux travaux manuels.
Au 9ème siècle, ils atteignent le sommet  de l’art de l’enluminure. De nombreux échanges avaient lieu entre les communautés. Ainsi le Book of Kells fût il crée par les moines de l’île d’Iona (en Écosse), et par ceux de Kells dans le comté de Meath en Irlande.
Le book of Kells est en fait une copie, en latin, des 4 évangiles. Les pages sont richement décorés et les enluminures atteignent la « Lumière » (entendez la perfection).
On s’attendait à un gros livre, genre grimoire avec une couverture lourde pleine d’or et de pierres précieuses. En fait c’est un petit livre, en parchemin, protégé comme la banque de France des éventuels vandales. Enfermé dans un cercueil de verre, blindé, avec d’autres livres tout aussi précieux, dans une pièce plongé dans la pénombre, surveillé par un gardien, toute photographie interdite, l’ouvrage poursuit sa longue, très longue existence. Ce serait  plus vieille Bible existant au monde.
Vous ne pourrez donc pas voir de photos mais par contre, la bibliothèque du Trinity collège, gardienne de ce chef d’œuvre, peut être photographiée.


              
 



 C’est une des plus importantes bibliothèques de recherche du monde entier. Elle abrite la plus grande collection de manuscrits et de livres imprimés en Irlande. Actuellement ce sont plus de 3 millions d’ouvrages qui sont conservés dans un ensemble de huit bâtiments.



                             


              

La bibliothèque est aussi très jeune : née de la volonté de la reine Elizabeth 1ère  en 1592, elle fût terminée en 1712 et 1732.

Elle abrite aussi la plus ancienne harpe celtique datant du 15ème siècle. Fabriquée en chêne et en bois de saule, ses cordes en laiton, elle figure sur la monnaie irlandaise en sa qualité d’emblème de l’époque bardique.
               

Tiens une autre harpe !!! la plus ancienne !!! comme celle de la bibliothèque du Trinity collège !!! Elle appartient à la famille GUINESS !!! Surprising  isn’t it !! Ces Irlandais tout de même !!! 




Un des rares exemplaires de la Proclamation de la République d’Irlande, Proclamé par Patrick Pearse devant l’Hôtel des Postes le 24 avril 1916, ce texte marqua le début du soulèvement de Pâques 1916.



Après cet intermède culturel, nous errâmes dans Dublin à la recherche d’une autre approche de la culture… et nous y sommes arrivés !!!  La culture de la consommation  existe aussi là aussi en Irlande !!! Les Grands Magasins ne sont pas une exclusivité parisienne regardez plutôt... 



Ensuite le crépuscule tomba gentiment sur cette belle ville, avec son lot de misère,

 mais surtout sa vie dans la rue. Les musiciens de tous ordres se relaient surtout aux alentours des pubs de Temple Bar (quartier « chaud » de Dublin) pour la plus grande joie des touristes que nous sommes  

                 


un super groupe qui se produit partout... sauf en France dommage

Allez je vais cuver ma bière…
Le prochain article sera surement écrit d’ailleurs, peut être D’écosse, mais peut être du Nord de l’Irlande en Ulster. Tout va dépendre de la mère Théo
A plus les amis 

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