mardi 19 juin 2012

DE L'IRLANDE À L'ILE DE MAN


Et bien dîtes donc, la mère Théo a bien voulu et avec la manière s’il vous plaît….
Départ de Dun Laoghaire avec le flot, tôt, très tôt, trop tôt !!! le matin à 4 h 30. 75,8  milles à courir.
Pas un pet de vent, mais une lumière extraordinaire laissant augurer une belle journée. Une heure après ce gros fainéant d’Eole a commencé à se réveiller en nous souffletant un petit vent de Suet suffisant pour pousser le vieux Keikiwai à 3 nœuds. Puis ce bon vieux Neptune nous a octroyé un ou deux nœuds de courant ce qui fait que nous avancions 5 nœuds avec une brise aussi légère qu’agréable. Et pas de moteur !!!  Je pouvais écouter la mer caresser les flancs de mon bateau (et les miens), et le vent siffloter dans les haubans. Quel bonheur !!!
Avec le soleil levant, Eole à trouver un peu de courage et s’est mis a souffler 15- 20  nœuds, et comme il était de bonne humeur, ça a durer toute la journée. Vent de travers, soleil, courant nous poussant pendant plus de 6 heures, nous avons atteint l’île de Man et un des 3 ports susceptibles de pouvoir accueillir le Keikiwai en 13 heures de navigation de rêve, soit une moyenne de 6,3 nœuds à l’heure. Pas mal pour mon gros lourdeau !!!
Mais voilà on a été trop vite !!! Sur l’île de Man, les ports sont tous d’anciens ports d’échouage, qui ont été  aménagés en mettant des écluses. Mais leur accès est soumis à la marée, et j’avais près de 3 heures d’avance.
Alors, j’ai posé ma pioche dans la baie de Peel, et me suis octroyé un petit apéro, puis un autre, puis un otre, puis un troe, avec quelques paquets de chips au vinaigre et oignons goût anglais,  en regardant un somptueux coucher de soleil.








 Pas vu le temps passé !!!  Remonte vite l’ancre guindeau, vive la fée 12 volts, et rentre dans le port et là, personne pour nous dire ou nous mettre !!! Pas de place dans la marina, pleine comme un œuf, restait quelques bouts de quai entre les bateaux de pêche.
Ben lisez moi bien, personne ne s’est rué vers LA place libre près du quai !!! Les 6 bateaux arrivant, nous nous sommes concertés pour savoir qui partait, quand, et, sans un bruit, sans un mot plus haut que l’autre, nous sommes placés ceux qui restaient longtemps le plus près possible du quai, ceux qui partent ce matin à l’extérieur. Le tout en s’entraidant mutuellement, toujours sans aucun heurt, malgré une manœuvre un peu limite de l’un d’eux. Non ce n’était pas moi !!!
Je n’ose même pas  imaginer la même histoire à l’île d’Yeu ou sur la tonne d’Hoëdic !!! Sûrement un moment d’anthologie !!!  Mais non je ne suis pas médisant. Ceux qui naviguent un peu en été doivent me comprendre !! L’hiver s’est différent.
Keikiwai sait ou se garer en général pas loin d'un pub !

le port avec la "marche" qui empêche l'eau de partir 


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